Les milieux

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L’Ancœur (Ancœuil/Almont)

Cette rivière a la particularité d’avoir 3 noms différents. Sur la majorité du linéaire elle s’appelle le ru d’Ancœur, mais à l’aval elle change 2 fois de nom ; le ru prend le nom d’Ancœuil entre Saint-Méry et Moisenay, puis ensuite le nom de l’Almont entre Maincy et Melun.

Le ru d’Ancœur a subi de lourds travaux hydrauliques (curage, recalibrage et rectification de méandres). Ces aménagements ont eu pour conséquence d’impacter la morphologie de la rivière, de détruire des habitats et ont donc fortement participé à appauvrir les peuplements piscicoles.

Néanmoins, certains secteurs au centre du bassin versant et sans influence d’ouvrages ont été relativement préservés et présentent un bon état morphologique. Sur le bassin versant amont de l’Ancœur prédomine une activité agricole intensive qui a fortement impacté la ripisylve. Elle semble un peu plus présente sur le secteur médian du bassin versant où se situent beaucoup de zones humides.

Cette ripisylve est de nouveau peu présente sur l’aval de l’Ancœur (dénommé l’Almont) car la rivière s’écoule dans des secteurs fortement urbanisés et industrialisés. 47 ouvrages posant des problèmes de continuité piscicole ou sédimentaire sont recensés sur un linéaire d’environ 32 kms. Mais plusieurs d’entre eux sont des étangs (bassins de la Poêle, étang de la Chapelle-Gauthier – travaux RCE et de restauration de zone humide réalisés en 2018 et 2019 – et les étangs situés sur les rus de Villefermoy et du Courtenain).

Ces plans d’eau en connexion directe avec la rivière provoquent un réchauffement des eaux, favorisent l’évaporation et diminuent le taux d’oxygène dans l’eau ce qui n’est pas favorable à la population piscicole.

Le ru de la Vallée Javot

Le ru de la Vallée Javot a fait l’objet, dans les années 1980, d’importants travaux à visée hydraulique (recalibrage notamment) qui ont indéniablement impacté la morphologie du cours d’eau.

En revanche, la ripisylve est relativement bien représentée, surtout sur l’aval, et 5 ouvrages infranchissables (l’étang d’Échouboulains, 3 radiers de ponts et un déversoir) sont recensés comme faisant obstacle à la continuité écologique.

A noter que le ru coule sur un substrat calcaire qui occasionne de nombreuses pertes via des gouffres d’où le fait qu’elle soit régulièrement à sec.

Les rus de la Noue et du Châtelet

Les rus de la Noue et du Châtelet ont subi de lourds travaux hydrauliques (curages, recalibrages et rectifications de méandres). Ces aménagements ont eu pour conséquence d’impacter la morphologie de ces cours d’eau, de détruire des habitats et ont donc fortement participé à appauvrir les peuplements piscicoles.

Sur les bassins versant amont des rus de la Noue et du Châtelet prédomine une activité agricole intensive qui a fortement impacté la ripisylve. Pour le ru du Châtelet, celle-ci est un peu plus présente sur l’aval. L’aval du ru de la Noue étant très urbanisé la ripisylve est encore moins présente qu’à l’amont.

Une quinzaine d’ouvrages posant des problèmes de continuité écologique (seuils, étangs, mais aussi busages) sont recensés sur un linéaire d’environ 20 kmsh.

Les rus anciennement orphelins

Sur le territoire du syndicat, quelques cours d’eau n’étaient pas gérés par les anciens syndicats. Il peut s’agir d’affluents des 4 cours d’eau décrits ci-dessus, mais aussi d’affluents directs de la Seine.

Parmi ces « cours d’eau », certains n’ont pas de nom, voire sont de simples écoulements temporaires répertoriés ou non sur les cartes sans avoir le statut de cours d’eau, malgré l’existence d’un bassin versant.

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